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Portrait d'Emilie, infirmière en néonatalogie

le 09/01/2020

L’Organisation Mondiale de la Santé a désigné 2020 comme l’année internationale des infimier.e.s et des sages-femmes. Dans cet élan, le groupe Ramsay Santé souhaite mettre à l'honneur ses collaborateurs, ses personnels soignants et ses professions en général et saluer ainsi leur rôle essentiel auprès de nos patients. Chaque mois, nous publierons les portraits de celles et ceux qui, chaque jour, soignent, écoutent, rassurent, accompagnent et parfois mettent au monde, les patients que nous accueillons dans nos établissements. Parce que prendre soin est plus qu’un métier, nous leur donnons la parole.

Portrait : Emilie Cudon, Infirmière en Néonatalogie à la Maternité de l'Hôpital privé de la Seine-Saint-Denis

Pourquoi avoir choisi ce métier ?

Depuis l'enfance, j’ai ce souhait au plus profond de moi de travailler dans un métier de soin avec l’idée de prendre soin des autres. Pourtant personne de ma famille ne travaillait dans le secteur de la Santé. A l’adolescence, au moment de l’orientation professionnelle, je suis allée dans un salon des métiers où j’ai pris la décision de devenir sage-femme. Après deux échecs au concours d’entrée, je suis rentrée à l’école d’infirmières un peu par dépit. Mais j’ai très vite changé d’avis et je suis devenue une passionnée de ce métier, dont les missions sont tellement vastes. J’ai commencé mon parcours professionnel en travaillant dans un service d’urgences adultes pendant six ans et cela a été passionnant. Maintenant, me voilà revenue à mes premiers amours dans le monde de la périnatalité.

Qu’est-ce qui vous plait le plus dans votre métier / dans votre quotidien ?

Prendre soin de l’autre est toujours le moteur de mon métier, de ce qui me fait aller au travail tous les matins avec bonheur. Je prends soin du nouveau-né bien sûr, mais aussi de ses parents. Dans le secteur de la néonatalité, nous sommes confrontés aux naissances compliquées, à la maladie, à la prématurité, qui ont trop souvent tendance à éloigner les parents de leur enfant. Mon rôle est avant tout de prendre soin du lien parental, de soutenir les parents, de les accompagner en les mettant au centre du soin alors que trop souvent ils se sentent dépossédés de la relation avec leur bébé, sous grande surveillance médicale. Ce qui me plait le plus dans ce service c’est l'alliance d'une prise en charge technique du nouveau-né avec  l'importance de créer au mieux, un univers apaisant et propice aux échanges avec ses parents. Ce travail avec les familles, les parents en tant que partenaires de soin est pour moi essentiel et moteur dans mon métier, c'est pour moi, la clé d'un développement harmonieux du nouveau-né et l'amélioration du lien d'attachement. Chaque naissance est une nouvelle aventure avec le nouveau-né et sa famille.

Avez-vous une passion ?

Oui, l’allaitement. Ou plutôt l’accompagnement des femmes qui désirent allaiter leur enfant. Ce n’est pas un parcours si simple dans la société actuelle où les parents ont tendance à beaucoup intellectualiser les choses et où les femmes se mettent souvent une forte pression alors qu’elles sont dans une situation de fragilité, souvent seules avec leurs questions. Les nouveaux parents sont parfois eux-mêmes éloignés de leur propre famille. Les mamans ont particulièrement besoin qu’on leur redonne confiance en elle. Elles ont besoin de bienveillance et de réponses basées sur des données scientifiques. Elles ont besoin de temps pour apprendre et ressentir leur bébé. D’autant plus qu’il faut parfois attendre plusieurs semaines pour mettre un grand prématuré au sein de sa mère.

J’attends d’ailleurs une formation « consultante en lactation », qui me permettra de développer ce rôle en plus de mes autres tâches. Je souhaite d’ailleurs affirmer à cette occasion l’importance de la formation régulière tout au long de la carrière d’une infirmière. Notre métier évolue en permanence. Nous devons sans cesse nous adapter à tous ces changements et remettre en question nos pratiques.

Vos collègues vous donnent-il un petit nom / surnom ?

Quand je travaillais aux Urgences, on m’appelait la « social nurse » (en anglais). J’ai apparemment une certaine patience, capacité d'écoute qui me permettait parfois d'apaiser certaines tensions des patients. Je suis donc à ma place dans le métier que j’exerce et j’en suis très heureuse.

Nos collaborateurs aiment leur métier

Description
L’Organisation Mondiale de la Santé a désigné 2020 comme l’année internationale des infirmières (H/F) et des sages-femmes (H/F), à l’occasion du 200e anniversaire de la naissance de Florence Nightingale (1820 – 1910). Dans cet élan, le groupe Ramsay Santé souhaite mettre à l’honneur ses personnels soignants et saluer ainsi leur rôle essentiel auprès de nos patients.