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L’idée d’un tel dispositif a germé dans la tête des docteurs Anabela Rodrigues et Nathalie Remy, il y a plus de 10 ans, lorsqu’elles exerçaient à l’hôpital public. Le but est de permettre aux médecins de contacter rapidement un confrère habitué à gérer cette problématique avec tout ce qu’implique ce type de diagnostic, à savoir : organiser les biopsies, annoncer le diagnostic et expliquer la prise en charge chirurgicale et médicale.

Ainsi, lorsque les patientes, après avoir passée une mammographie qui montre une lésion suspecte ACR 4 ou ACR 5, voient leur médecin traitant ou leur gynécologue ; celui-ci a la possibilité d’appeler un numéro direct et d’avoir l’un des 2 médecins, ou de laisser un message (si les 2 chirurgiens ne peuvent répondre). La patiente est ensuite rappelée dans les 24h, afin d’organiser un rendez-vous rapide et d’organiser la prise en charge adéquate à la situation.

Grâce à une telle approche, la patiente se sent alors accompagnée dans les différentes étapes à venir, avec une approche plus personnelle que le simple standard téléphonique d’un centre hospitalier, quel qu’il soit.

Cette singularité explique donc que seuls les médecins peuvent avoir ce numéro et téléphoner, au risque que le numéro soit connu des patientes et utiliser à tort, auquel cas les 2 médecins ne pourraient plus offrir cet accompagnement personnalisé.